Marie-Odile Salati

Marie-Odile Salati est professeur de littérature américaine à l’Université de Savoie, spécialisée dans le roman américain de la fin du 19e siècle et de la première moitié du 20e, après avoir soutenu une thèse de 3e cycle sur les œuvres postérieures de Joseph Conrad. Outre des articles consacrés à Stephen Crane, Edith Wharton, H.P. Lovecraft et John Steinbeck, sa recherche porte plus spécifiquement sur Henry James et Ernest Hemingway, et s’attache aux problèmes d’écriture posés par la représentation de la réalité dans l’Amérique de l’ère industrielle. Elle a publié un ouvrage sur l’écriture de la modernité dans The American Scene de Henry James, paru en juin 2014 chez Michel Houdiard Éditeur. Elle a co-organisé une série de colloques sur la surface dans la littérature et les arts visuels à l’Université de Savoie et co-dirigé la publication des actes.

PUBLICATIONS SELECTIVES

L’Écriture de Henry James à l’épreuve de la modernité : The American Scene. Paris : Michel Houdiard éditeur, 2014.

Co-direction avec Mathilde La Cassagnère. La Surface. Chambéry : Laboratoire LLS, Université de Savoie, Ecritures et Représentations 1 (2005).

Co-direction avec Anne-Lise Perotto. Jeux de surface. Chambéry : Laboratoire LLS, Université de Savoie, Ecritures et Représentations 4 (2006).

Co-direction avec Maryline Maigron. La Surface : accidents et altérations. Chambéry : Laboratoire LLS, Université de Savoie, Ecritures et Représentations 12 (2010).

“The Baroque Appeal of Venice in The Wings of the Dove.”, In Henry James and Other Essays. Sophie Menoux (dir.). Saint Denis de la Réunion : Presses Universitaires de La Réunion. Alizés 23 (2003) :  53-62.

« Le choc sémantique de la métaphore dans The Red Badge of Courage de Stephen Crane. » In Les Figures de la violence. Anne-Laure Fortin-Tournès (dir.). Paris : Publibook, Polysèmes. Arts et Littératures 7 (2005) : 101-120.

« Les ‘formes impossibles’ ou la représentation grotesque du champ de bataille dans The Red Badge of Courage. » In Stephen Crane. Yves Carlet (dir.). Montpellier : CRENA, Université Paul-Valéry Montpellier III, Profils américains 18 (2005) : 73-91.

« Entre le gris et l’opaque : le blanc dénaturé de l’Amérique retrouvée par Henry James dans The American Scene. » Transatlantica 4 (2005.1). Web. 1 Octobre 2005.

« New York, le désespoir du peintre dans The American Scene. » In L’art de la ville / The Art of the City. Nathalie Cochoy et Sylvie Maurel (dir.). Anglophonia / Caliban 25 (2009), Presses Universitaires du Mirail : 419-429.